Mon roman sort bientôt et je crois que jusqu’à présent, j’étais finalement un peu dans le déni par rapport à ça. Et c’est en recevant la dernière livraison des exemplaires de Frontière Numérique que j’ai commencé à comprendre et à réaliser que oui, des gens avaient précommandé mon roman et allaient le lire.

Vendredi 6 janvier, j’ai reçu la dernière partie du stock de Frontière Numérique. J’avais réceptionné les brochés un peu plus tôt, et je n’attendais plus que les collectors. Et, quand ils sont arrivés, j’ai réalisé, peut-être pour la première fois, que ces livres avaient été précommandés et allaient bientôt tous partir pour leur nouveau foyer.

Quand j’ai reçu les exemplaires du broché, je n’ai pas eu cette réalisation-là : en effet, il y a plus de livres que de précommandes pour cette édition car mon but est de pouvoir commercialiser Frontière Numérique tout le temps, et pas seulement en précommande, donc j’ai commandé un stock de broché conséquent dans ce but. Aussi, quand j’ai réceptionné la palette de livres, que je les ai ramené chez moi et rangés comme j’ai pu dans mon petit appartement, je n’ai pas réalisé combien de ces romans avaient déjà été précommandés.

Ce n’est que quand j’ai reçu la livraison de collector que ça m’a frappé, parce que chaque livre a été précommandé. J’ai imprimé le nombre exact de précommandes, pas un de plus ni de moins et c’est là que j’ai commencé à réaliser le nombre de personnes qui avaient réservé leur exemplaire de Frontière Numérique.

Jusque-là, je n’avais pas trop regardé les chiffres des précommandes, car un des premiers triggers de mon anxiété c’est les chiffres justement et pour me préserver au maximum niveau santé mentale, j’ai limité mes interactions avec les chiffres le plus possible pendant les précommandes (et même après). Ça n’a pas toujours été évident, mais j’ai eu l’incroyable chance de pouvoir atteindre (et même dépasser) mon objectif de campagne en à peine une dizaine de jours, ce qui m’a permis de ne pas trop paniquer à cause des chiffres.

Quand j’ai commencé, cette semaine, à regarder ces fameux chiffres pour commencer à préparer les romans et les colis, j’ai tout simplement eu du mal à comprendre et à conscientiser ce qu’ils représentaient. Jusqu’à l’arrivée des collectors, le moment où j’ai pu voir et prendre conscience du nombre de livres que ça représentait et donc du nombre de lecteurices qui avaient précommandé et allaient lire mon roman.

C’est un processus de réalisation et d’acceptation qui va me prendre un peu de temps, je pense, car au moment même où j’écris ces lignes et où je commence à prendre conscience de tout ça, j’ai encore du mal à comprendre et à y croire. Ça me paraît surréaliste, mais aussi trop impressionnant pour que ça soit vrai.

Quand je prépare chaque colis, je me rends compte qu’il est à destination d’une « vraie personne », d’un.e lecteurice, d’un.e d’entre vous, et que bientôt, vous aurez ce livre entre vos mains pour le lire. J’ai du mal à y croire, mais j’ai hâte, si hâte de pouvoir vivre de nouvelles émotions en vous voyant déballer vos colis, lire Frontière Numérique et peut-être, je l’espère, en discuter avec moi.

Alors voilà, merci à vous, qui avez précommandé le roman, qui m’envoyez des messages de soutien, qui me dites que vous allez vous faire offrir Frontière Numérique pour vos anniversaires,… Merci de faire partie de cette aventure, et merci de me permettre de la vivre. J’ai hâte qu’on fasse de nouvelles expériences ensemble et de pouvoir évoluer dans ma carrière d’autrice avec vous.